Il met en garde la compagnie de ne pas toucher aux pièces maîtresses nécessaires au fonctionnement de l’usine, sans quoi les travailleurs mis à pied envisageront des actions.
Depuis la semaine dernière, trois compresseurs à air de grande valeur, un réservoir d’air, un sécheur d’air et des équipements électriques ont été sortis de l’usine.
Évidemment, compte tenu du fait que deux études de faisabilité sont présentement en cours, le syndicat s’attend à obtenir des garanties fermes pour le maintien des équipements de l’usine, dans l’éventualité d’une relance des opérations. Le gouvernement a d’ailleurs investi plusieurs milliers de dollars dans ces études faites par la firme KSH, qui portent sur deux produits différents.
Robert Drolet exhorte AbitibiBowater à respecter ses engagements puisque la relance de l’usine de Donnacona est le but ultime des travailleurs, de leurs représentants et de toute la région. « Nous voulons absolument repartir l’usine avec tous ses équipements en place, a-t-il expliqué. Il est hors de question que nous laissions la compagnie grignoter ainsi notre usine. »
Pas moins de 252 familles ont perdu leur gagne-pain lors de la fermeture de l’usine