« Il n’y a pas eu de collecte d’ordures à certains endroits, pas de surveillance de parcs dans d’autres et même pas de service au niveau de l’aqueduc durant le quart de jour à un endroit. C’est inacceptable. Avec cette condamnation démesurée, le maire Coderre exerce en fait un lock-out partiel. Nous démontrerons que ce n’est pas légal », d’expliquer Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec.
La requête a été présentée lors d’une conférence de presse en présence de la présidente du syndicat des cols bleus de Montréal, Chantal Racette. Elle démontre que la Ville, préoccupée davantage par l’imposition de sanctions dans le but de punir les membres du syndicat, prive la population des services auxquels cette dernière a droit.
« La semaine dernière, le maire Coderre martelait sur toutes les tribunes que les cols bleus devaient respecter leur contrat de travail, qu’un contrat, c’est un contrat. Or, par sa réaction excessive, alors que c’est près de 50 % des cols bleus qui sont suspendus en même temps dans certains arrondissements, il se rend coupable d’un lock-out illégal. Il fait tout un plat pour une assemblée de deux heures mais réagit en forçant des milliers de cols bleus à ne pas donner les services à la population pour des semaines entières. Il se fait encore une fois justice lui-même. Qui est véritablement au-dessus des lois », de demander Marc Ranger, directeur adjoint du SCFP au Québec responsable du secteur municipal.