Pour le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Merinov, l’attitude de la direction ne leur laisse pas le choix. Alors que Merinov est désormais assuré d’un financement gouvernemental stable, la direction s’entête à refuser de répondre aux demandes syndicales et à exiger de nombreuses concessions de ses employés visant à les précariser davantage. Face à l’intransigeance de l’employeur, le syndicat a dû se prévaloir du service de conciliation de la Commission des relations du travail pour faire avancer les négociations.
« Cela n’a pas eu l’impact escompté. Lorsque nous avons voté à 93 % la grève générale en octobre dernier, nous avons cru que la direction allait enfin saisir toute la grogne de ses employés. Nous avons cru que Merinov finirait par vraiment négocier et s’ouvrir au dialogue. Force est de constater que notre message n’a pas encore été saisi », souligne Estelle Pedneault, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Merinov.
« Les travailleuses et les travailleurs sont prêts à mener cette bataille importante jusqu’au bout. La direction doit comprendre que ses employés sont une ressource inestimable qui a permis à Merinov de devenir le plus important centre intégré de recherche appliquée dans les domaines de la pêche, de l’aquaculture, de la transformation et de la valorisation des produits aquatiques au Canada », conclut Léandre Lapointe, vice-président et responsable du regroupement privé de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ).
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Merinov est affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), au Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CCGIM) et à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ).
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