« Je ne suis pas surpris que les élu.e.s et la population d’Amqui souhaitent gérer eux-mêmes leur hôpital. C’est un geste politique très fort qui met en relief la démission sociale du gouvernement libéral et qui souligne son incompétence dans la gestion du système public de santé. Le gouvernement libéral a complètement oublié sa mission première : celle d’offrir des soins de santé de qualité et accessibles à la population. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent fera face à des compressions de 20 millions $ au cours des deux prochaines années, les Matépédians à elles et eux seuls subissent des réductions de service en raison de suppressions de postes depuis 7 ans. Je salue leur courage de s’élever contre ce gouvernement », indique Amir Khadir.
Comme les élu.e.s d’Amqui, Amir Khadir estime que le gouvernement a failli et que la mobilisation des acteurs régionaux et la population peut être salvatrice. « La communauté refuse de rester dans l’immobilisme et de voir les gens se déplacer vers les grandes villes en raison des attaques directes que subissent les régions aux mains du gouvernement actuel. L’ancien CSSS de la région a mainte fois prouvé son efficacité malgré les bâtons que le gouvernement a mis dans ses roues au cours des dernières années. Je suis convaincu qu’avec une approche de démocratie participative qui implique la population, l’hôpital d’Amqui serait mieux géré que jamais. Comme la population et le maire d’Amqui, monsieur Gaétan Ruest, Québec solidaire a toujours défendu que de nombreuses améliorations sont possibles et réalisables lorsqu’une communauté se mobilise », estime M. Khadir.
Amir Khadir croit que l’exemple d’Amqui pourrait avoir un effet d’entraînement. « Depuis son élection, le ministre de la Santé s’emploie à détruire le système public de santé au profit du privé ! La population s’en rend compte, les travailleurs et travailleuses du réseau s’en rendent compte et maintenant les élu.e.s passent à l’action. Je salue le conseil municipal d’Amqui et j’invite les élu.e.s ailleurs au Québec à réfléchir aux actions possibles pour faire face à ce gouvernement qui se montre incompétent à ce chapitre comme au chapitre de l’intégrité, de la création d’emplois et de l’éducation notamment », a conclu le député.