Les consultations débutaient hier et font une place importante aux associations patronales. Les membres de la Commission entendront aussi les centrales syndicales qui représentent bon nombre de travailleuses et travailleurs de plus en plus confrontés à la précarité. Cependant, un seul groupe parlera au nom des personnes non syndiquées, qui sont pourtant les plus vulnérables face à ces changements. Le FDNS compte parmi ces membres des organismes qui défendent les droits des travailleuses et travailleurs non syndiqués ou qui interviennent auprès de ces personnes. Le FDNS est donc une voix importante dans ce débat.
Selon Mélanie Gauvin, porte-parole du FDNS : « Les personnes non syndiquées représentent près de 60 % de la main-d’œuvre québécoise. Bon nombre sont vulnérables dû à des conditions de travail précaires et atypiques. Cette fusion d’institutions et la création d’un nouveau tribunal administratif auront un impact sur l’exercice et le respect de leurs droits. Quelles seront les conséquences sur les services offerts avec comme objectif la réduction des coûts ? Qu’adviendra-t-il des missions et des expertises des organismes fusionnés ? »
Pour Marie-Josée Magny, du CANOS et porte-parole du FDNS pour la Mauricie : « Le FDNS a signifié son intérêt à être entendu, mais le Ministre du Travail fait la sourde oreille. Pourtant il nous connaît. Il sait ce que nous faisons et qui nous représentons. »
Selon Manon Brunelle, d’Illusion Emploi et porte-parole du FDNS pour l’Estrie : « Est-ce que l’application de la Loi sur les normes du travail sera reléguée à un second plan ? Les personnes non syndiquées ne sont pas une part négligeable des personnes concernées par ces modifications, mais bien la majorité ! »