Sylvie Paquerot, professeure à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa discutera de cette question qui se pose de plus en plus souvent face à différents projets de développement du point de vue du sens du droit à l’autodétermination des peuples et reviendra sur la démarche citoyenne en ce sens dans le dossier du gaz de schiste, qui sera esposée par Dominic Champagne. Claude Vaillancourt d’ATTAC Québec commentera la convergence de ces réflexions.
Cette conférence publique s’inscrit dans un colloque portant sur le même thème qui se tiendra le vendredi 24 février, destiné aux militant-e-s des secteurs environnementaux et des droits humains mais également aux
organismes qui s’intéressent à ces questions d’un point de vue plus spécifique, en lien avec les personnes qu’ils rejoignent (groupes de défense des droits des femmes, organisations syndicales, communautaires et
de coopération, représentant-e-s des peuples autochtones, associations étudiantes...).
Nous y discuterons, entre autres, des repères que peuvent fournir les instruments internationaux de protection des droits humains pour appréhender et analyser les problèmes et formuler des pistes de solutions à l’égard des enjeux écologiques qui nous interpellent. Nous accorderons une attention particulière au sens de l’interdépendance des droits humains en matière d’enjeux écologiques. Seront notamment explorés le droit à l’autodétermination des peuples et la solidarité avec les générations futures, le tout dans une perspective stratégique en ces temps de méga-développements pour le Québec.
Conférence publique :
Jeudi 23 février 2012, 19h30
Centre Saint-Pierre, salle 200
1212, rue Panet, Montréal,
Contribution volontaire suggérée : 5$