Alors que la pénurie de main-d’œuvre et l’inflation font rage au Québec, le Syndicat des Métallos négocie pour améliorer les conditions de travail des membres à travers le Québec. « Le mot d’ordre de tous nos délégués c’est de négocier serré pour aller chercher le maximum pour nos membres. Les entreprises font des profits comme jamais, le coût de la vie grimpe, à nous de se mobiliser pour que les travailleuses et travailleurs aient leur juste part », souligne le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux.
Les délégués ont aussi convenu de se préoccuper davantage de la transition juste sur le plan environnemental. « Dans le temps, on savait que les usines où il y avait des investissements allaient durer longtemps… Aujourd’hui, la même logique vaut pour l’environnement. On doit s’impliquer pour inciter nos employeurs à investir dans la performance énergétique, pour une transition juste, avec les travailleurs et travailleuses », a expliqué le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux.
En pleine assemblée annuelle, les délégués ont appris que leurs efforts pour une législation afin de protéger les retraites en cas de faillite ont porté fruit : un projet de loi en ce sens a été adopté unanimement par les députés à la Chambre des communes cette semaine. « C’est une belle victoire métallo. La prochaine cible, c’est une loi anti-briseurs de grève au fédéral. On met le cap là-dessus ! C’est pas normal que les lois canadiennes n’interdisent pas les travailleurs de remplacement, il en va de la paix industrielle et de l’intégrité du processus de négociation », insiste Dominic Lemieux.
Un message, un commentaire ?