Perte de poids chez certains patients
« La surcharge de travail est telle au Centre Denis-Benjamin-Viger qu’il n’y a que deux membres du personnel pour nourrir 17 patients, le tout en une heure. Elles ne peuvent donc que consacrer, en moyenne, six minutes par patient pour les aider à se nourrir. Tout cela à des conséquences. Certains patients ont perdu jusqu’à neuf kilos parce qu’ils ne mangent pas assez bien. Malgré cette situation, des postes de préposés aux bénéficiaires ont été coupés, amplifiant ainsi la charge de travail de tout le personnel. Nous demandons au CIUSSS de revoir l’organisation du travail, de sursoir aux coupes de personnel, tant chez les infirmières auxiliaires que chez les préposés aux bénéficiaires. Il doit réembaucher et de diminuer la charge de travail des infirmières et infirmières auxiliaires. C’est une question de dignité et de respect pour les patients. C’est une question de sécurité pour les professionnelles en soins », a poursuivi le vice-président de la FIQ, Daniel Gilbert.
« Au Centre Denis-Benjamin-Viger, il y a encore d’autres problèmes qui compromettent la sécurité et la qualité des soins et qui compromettent aussi la qualité de l’environnement de travail pour les professionnelles en soins. Des plafonds menacent de tomber, de la moisissure a été trouvée, des planchers sont brisés et l’air climatisé est défectueux. C’est un milieu de vie et un milieu de travail dégradants et dangereux pour les patients et pour les professionnelles en soins. Le CIUSSS doit procéder immédiatement aux travaux nécessaires pour corriger la situation », a indiqué Daniel Gilbert.
« Voici un bel exemple de l’échec de la réforme du ministre Gaétan Barrette. C’est le résultat direct des compressions libérales en santé. Le gouvernement doit cesser d’être dans le déni, il doit nous écouter et écouter la Protectrice du citoyen. Le réseau de la santé souffre et pendant ce temps les libéraux veulent l’achever à coups de compressions », a conclu Régine Laurent.