Nature Québec réagit à la publication des articles du journal Le Soleil et de la revue La Terre de chez-nous, où l’on mentionne qu’une série de publicités des clubs-conseils en agroenvironnement ont été retirées par le MAPAQ en raison de leur contenu. En effet, ces publicités présentaient des producteurs agricoles qui ont réalisé des économies sur différents intrants, comme les engrais et les pesticides, à la suite de l’adoption de pratiques agroenvironnementales. L’article du Soleil fait notamment référence à d’« énormes pressions » de l’industrie des engrais et fertilisants afin de faire retirer ces publicités. Il est à souhaiter que le MAPAQ n’ait pas été influencé par de telles pressions !
Rappelons que, parmi les axes d’intervention des clubs-conseils en agroenvironnement, on retrouve entre autres les axes suivants : Amélioration de la gestion des matières fertilisantes et Réduction de l’utilisation et gestion raisonnée des pesticides. Aussi, c’est le devoir de tout bon gestionnaire d’adopter les meilleures pratiques environnementales et de réduire les coûts de son entreprise. Pourquoi le MAPAQ, qui finance en partie les clubs, n’encourage-t-il pas de telles pratiques ?
« Le MAPAQ doit revoir sa décision et permettre aux clubs-conseils en agroenvironnement de diffuser leur publicité, laquelle fait la promotion des avantages économiques d’une agriculture moins dépendante des intrants », d’ajouter Gingras. « Cela devrait faire partie intégrante de la future politique agricole attendue depuis maintenant 4 ans ! »