Le syndicat déplore toutefois que la décision soit tombée tardivement, alors qu’à ce jour, une centaine de travailleurs ont été déclarés positifs à la COVID-19. « C’est dommage, car tout ça aurait pu être évité, du moins en partie. L’employeur aurait dû faire preuve de transparence la semaine passée à propos de ce qui se passait réellement dans notre usine. Au lieu de ça, c’est sur Facebook que nous avons compris l’envergure de l’éclosion. La direction aurait dû fermer dimanche, comme on lui a demandé. Elle aura attendu à la dernière minute, sans se laisser de marge de manœuvre, comme à son habitude », a pour sa part déploré Frédéric Charron, représentant en santé et en sécurité au syndicat.
La confusion et le manque de transparence tant de la part de la direction de Viandes du Breton que de la Santé publique régionale ont permis à l’éclosion de prendre de l’ampleur. « Heureusement que le syndicat a fait pression, car hier encore en fin de journée, l’employeur prévoyait relancer l’abattage demain matin, encore plus rapidement que prévu. Ce ne sont pas seulement nos membres qui bénéficient de cette décision de fermer l’usine, mais l’ensemble de la population », a conclu le président Yannick Morin.
Un message, un commentaire ?