Depuis le début de la crise, plusieurs cas de confinement excessif ont été rapportés dans les médias et à l’Association. Alors que les sorties non supervisées sont interdites, certains résidents se sont également vu interdire l’accès à leur balcon ou à leur terrain. « Certains gestionnaires appliquent les recommandations avec dogme et oublient de faire preuve de jugement et d’humanité. Les aînés ne sont pas tous logés à la même enseigne et n’ont pas tous la même autonomie. Il faut faire preuve de discernement. Est-il normal qu’un résident d’une maison pour personnes autonomes, où il n’y a pas ou très peu de cas de COVID-19, ne puisse même pas sortir sur le terrain de sa résidence ? », questionne Rose-Mary Thonney.
Les aînés : les principales victimes du confinement
L’AQRP rappelle que les aînés sont les principales victimes du confinement et qu’ils ont sacrifié plusieurs de leurs libertés individuelles pour le bien commun. « Depuis le début de la crise, la population a dû changer ses habitudes et ses comportements, mais la plupart peuvent continuer de sortir, de marcher et d’aider les autres. Le vrai confinement, la vraie solitude et la vraie détresse, ce sont les aînés qui la vivent. Ce sont les aînés qu’on infantilise et qu’on stigmatise dès qu’ils sortent de leur domicile. Alors, le moins que l’on puisse faire, c’est d’agir avec jugement dans l’application des règles et des recommandations qui les concernent. Nous croyons que les aînés qui vivent dans les résidences pour personnes autonomes devraient au moins pouvoir sortir sur le terrain et profiter du soleil et de la nature », souligne la présidente.
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