« L’ajout de ces mots avec les notions de travail décent et d’emploi de qualité renforcera nos actions futures pour faire partie des discussions et des solutions. Ce n’est pas seulement un gain pour les personnes syndiquées, mais aussi pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs de la planète qui subissent les impacts des changements climatiques. Lutter contre ces changements entraînera des pertes d’emploi, mais aussi de nouvelles opportunités ; rester passif devant la destruction de la planète n’est pas une solution », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
Le fruit d’un long labeur
Le mouvement syndical, incluant la FTQ, par la voix de la Trade Union Non-Governmental Organizations (TUNGO), qui est la seule entité officielle des Nations unies pour faire entendre la voix des travailleuses et travailleurs, a grandement contribué à ce gain. TUNGO regroupe plus de 300 organisations syndicales à travers plus de 160 pays et représente près de 200 millions de membres.
« Ce travail est le fruit d’une riche collaboration entre tous les syndicats du monde et nous sommes fiers d’avoir pu y contribuer, alors que nous avions la plus importante délégation syndicale de la COP », ajoute le secrétaire général.
Les principes de transition juste, qui permettraient aux travailleuses et travailleurs d’être partie prenante dans les décisions liées aux changements climatiques, incluent le dialogue social, la protection sociale, le droit du travail et le travail décent, tels que définis par l’Organisation internationale du travail (OIT), principes qu’appuie la FTQ.
Déception sur les énergies fossiles
La grande déception concerne les énergies fossiles. La FTQ reconnaît qu’il y a eu des avancées, mais estime que le texte final adopté en appelant les parties à amorcer une transition pour éliminer toute forme de combustible fossile est loin d’un engagement clair et ferme. L’inclusion du langage actuel, bien qu’insuffisant, met en relief toute la difficulté de sortir des énergies combustibles et que le travail doit se poursuivre.
« La FTQ va continuer de militer pour une sortie complète du pétrole, du gaz naturel et du charbon. La COP28 s’est déroulée dans un état pétrolier avec une participation record de lobbyistes favorables aux hydrocarbures, soit plus de 2400. Cela démontre que la présence de la société civile, dont les organisations syndicales, est plus qu’essentielle pour faire contrepoids », conclut le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
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