Célébrons nos victoires
Au fédéral, l’adoption d’une loi mettant les régimes de retraite à l’abri des créanciers en cas de faillites d’entreprises, le dépôt d’un projet de loi anti-briseurs de grève, l’amélioration du régime d’assurance-emploi pour les travailleuses et travailleurs de l’industrie saisonnière doivent être salués. « Tout n’est pas parfait, mais il faut reconnaitre que nous avons une écoute positive de la part du cabinet du gouvernement Trudeau en ce qui a trait à plusieurs de nos dossiers. Maintenant, en 2024, il va falloir entre autres que le fédéral livre un véritable régime d’assurance médicaments public et universel, règle l’injustice dont sont victimes les travailleuses et travailleurs étrangers temporaires avec des permis de travail fermés et s’engage clairement vers une économie plus verte accompagnée d’une transition juste pour les travailleuses et travailleurs », déclarent la présidente et le secrétaire général de la FTQ, Magali Picard et Denis Bolduc.
Une boussole pour le gouvernement du Québec
Pendant ce temps, à Québec, nous avons malheureusement un gouvernement qui a perdu son gouvernail, son sens des valeurs et qui navigue à vue. Il n’y a aucune stratégie pour lutter contre la vie chère (accès au logement, hausse du prix du panier d’épicerie, accès aux soins de base), pour augmenter le salaire minimum, pour mettre fin au sous-investissement dans les services publics et pour reconnaitre le racisme systémique. Tout cela n’est que des exemples. Autres inquiétudes, la mise en place de l’agence de la santé à la suite de l’adoption du projet de loi no 15 et le retour à l’austérité qui a tant fait mal à la population.
Crise des médias
Autres inquiétudes, la crise dans les médias et l’accès de la population à une information crédible. « Sans information, il n’y a plus de démocratie. Il va falloir que les gouvernements tant à Québec qu’à Ottawa prennent la mesure de la crise et de ses conséquences catastrophiques, et qu’ils agissent de façon urgente », ajoutent Magali Picard et Denis Bolduc.
Contrer les mensonges de la droite
« Aussi, il faut s’inquiéter de la montée de la droite canadienne. Les discours sans nuances, voire racistes, et inspirés des émules de Donald Trump n’ont pas leur place. Par exemple, ce n’est pas vrai que nous allons accepter les discours anti-avortement. La société civile va devoir se mobiliser pour contrer les mensonges des leaders de droite », concluent la présidente, Magali Picard, et le secrétaire général, Denis Bolduc.
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