« Le 13 mars dernier, on a fait une promesse aux Québécoises et aux Québécois : celle de travailler avec le gouvernement Legault pour aider la population à passer au travers cette crise. Et c’est ce qu’on a fait : on a été présent sur le terrain, on a aidé M. Legault à couvrir ses angles morts et on a proposé des mesures qui ont fait une vraie différence pour freiner le virus et aider les gens », souligne Mme Massé.
Formation accélérée aux préposées aux bénéficiaires, prime aux travailleurs agricoles, aide aux petites entreprises et aux locataires, soins de santé gratuits pour les personnes sans papiers : pour la porte-parole solidaire, il ne fait pas de doute que les propositions de sa formation politique ont fait une différence. Mais en temps de crise, le rôle d’une opposition n’est pas seulement d’être constructive : c’est aussi d’être critique du travail gouvernemental.
« François Legault a bien communiqué avec la population dans les premières semaines, mais rapidement, ce qui était dit en point de presse s’est heurté à la réalité du terrain : personnel soignant à bout de souffle, pénurie d’équipement de protection, problèmes de communication. Le manque de préparation dans le réseau de la Santé aura causé plus de 5000 décès. C’est plus que toutes les provinces canadiennes réunies. Il n’y a pas de quoi être fier. Quand M. Legault a dit "ça va bien aller", je crois qu’il était sincère. Mais force est de reconnaître que ça a mal été », déplore Mme Massé.
Renforcer nos services publics
Pour les porte-parole solidaires, si la crise de la COVID-19 a prouvé une chose, c’est que le Québec est dû pour une relance verte et solidaire. Renforcer les services publics et réaliser la transition écologique doivent être les priorités pour l’avenir.
« Dans les deux derniers mois, les gouvernements ont mis en place des mesures que Québec solidaire réclame depuis des années : des salaires décents dans les services essentiels, un filet social plus fort, plus de souveraineté alimentaire, médicale et économique pour le Québec. Aujourd’hui, la question, ce n’est plus de savoir si ces mesures sociales fonctionnent. La question, c’est si on va revenir en arrière ou si on va solidifier nos services publics, notre filet social et notre souveraineté », martèle M. Nadeau-Dubois.
Alors que trois Québécois sur quatre souhaitent relancer l’économie en respectant l’environnement, la réponse de la CAQ a été de ramener le Québec en arrière avec son projet de loi 61, déplore le leader parlementaire solidaire.
« La vision de la relance économique de François Legault est digne du 19e siècle : maganer l’environnement et dilapider les fonds publics au nom de la relance, c’est dangereux pour notre avenir. Pas question de revenir au Québec d’avant, celui qui était trop faible pour faire face à une crise. À partir de maintenant, Québec solidaire est en mission. On va lutter de toutes nos forces pour construire un État qui est là pour protéger ses citoyens, pour remettre en place un modèle social qui protège son monde et l’environnement », conclut M. Nadeau-Dubois.
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