« On a dit que l’environnement allait être notre priorité numéro un, et nous avons tenu promesse. François Legault sent la pression. Il a été forcé de répondre à nos questions quasiment tous les jours de la session parlementaire, et son parti a fini par se sentir obligé de convoquer ses troupes pour ébaucher un simili-plan environnemental à la va-vite. Mais la CAQ a échoué tous les tests. Avec eux, le Québec fonce droit dans le mur encore plus vite qu’avec les libéraux. La climato-passivité du gouvernement met notre avenir et celui de nos jeunes qui sont dans la rue chaque vendredi en danger », a martelé Mme Massé.
« On a lancé un ultimatum à M. Legault : son gouvernement doit déposer un plan de réduction des GES pour atteindre les cibles de GIEC, faire valider ce plan par un expert indépendant et mettre fin à l’exploration et à l’exploitation des hydrocarbures en sol québécois d’ici le 1er octobre 2020, sans quoi il devra payer un prix politique important. Nous n’avons pas peur de bouleverser son travail à l’Assemblée nationale et dans la rue, car nous avons l’appui de la population. Elle est plus mobilisée que jamais et elle veut que ça bouge maintenant. Québec solidaire va mener la bataille jusqu’au bout », a-t-elle ajouté.
Une trahison de la classe moyenne
Mais il n’y a pas qu’en matière environnementale que la CAQ n’a pas fait ses preuves : sur le plan économique, François Legault a brisé ses promesses en laissant tomber la classe moyenne qui travaille fort au détriment des multinationales, a fait valoir le leader parlementaire de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois.
« Pendant toute la campagne électorale, le premier ministre n’a pas arrêté de promettre des jobs payantes. Il s’est présenté comme le grand champion de la classe moyenne. Le retournement est pour le moins spectaculaire. Depuis Duplessis, jamais nous n’avons vu un premier ministre être aussi peu gêné de prendre le camp des multinationales contre la classe moyenne », a déploré M. Nadeau-Dubois, évoquant le dossier des chauffeurs de taxi, des lock-outés d’ABI et des emplois de Vélan délocalisés en Inde.
« Sur la planète de François Legault, les Québécoises et les Québécois gagnent trop d’argent, mais le PDG d’Alcoa, lui, mérite son salaire à 13 millions de $ US, et le PDG d’Investissement Québec mérite son million par année. Main dans la main avec ses amis PDG, François Legault est en guerre contre la classe moyenne. Je pense que nous avons bien démontré aux gens que la meilleure digue pour défendre leurs jobs et leurs conditions de travail, c’est Québec solidaire », a-t-il conclu.
Un message, un commentaire ?