« C’est à n’y rien comprendre, affirme la présidente de la section locale, Josée Dubois. En pleine période des Fêtes, ADM veut nous forcer à faire harakiri pour économiser ! Pourtant, l’aéroport est en pleine croissance et le nombre de passagers explose. Plutôt que de faire profiter leurs employés de cette croissance, on a la forte impression qu’ils veulent nous faire payer leurs projets d’expansion. »
« Personne ne peut se permettre de couper ses conditions de travail de 27 à 33 % du jour au lendemain. Ce qu’exige Aéroports de Montréal de ses 93 employés et leurs familles est non seulement inacceptable, mais le faire à ce moment-ci est complètement odieux, affirme le vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec, Yvon Barrière. Les employés doivent donner leur réponse avant le 28 décembre… tout un cadeau de Noël ! »
Aéroports de Montréal profite d’une disposition sur la sous-traitance dans la convention collective de ses employés pour les forcer à accepter l’inacceptable. Le syndicat a communiqué avec le conseil d’administration pour lui demander de mettre un terme à cette démarche. Une rencontre avec le président-directeur général d’ADM, Philippe Rainville, aura lieu vendredi matin à ses bureaux.
« L’administration d’Aéroports de Montréal se targue d’être un employeur de choix. Or, ce geste à quelques semaines de Noël laisse transparaître le contraire. Le service exceptionnel que nos membres offrent vaut son pesant d’or qu’aucun sous-traitant ne peut égaler. Nous avons espoir que M. Rainville se rangera à nos arguments. »
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