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Québec, 18 juillet 2022- Vous ne le savez peut-être pas mais les femmes immigrantes connaissent déjà plusieurs obstacles du fait de leur statut. Nous pouvons maintenant rajouter le manque de places en garderie.
Cela les plonge dans des situations de détresse.
Qu’en est-il des futures mamans demandeuses d’asile ?
* Elles vivent souvent des violences institutionnelles du fait de la méconnaissance de ce statut d’immigration ; conséquence, elles se sentent exclues de la société ;
* Elles vivent avec les réalités d’un statut d’immigration précaire, soit l’insécurité du lendemain, l’impossible accès à certaines soutiens financiers gouvernementaux ;
* Elles sont parfois forcées d’arrêter de travailler du fait de la grossesse ou du manque de places en garderies.
* Elles vivent une grossesse avec un stress important pouvant impacter la santé et le bien-être du bébé à naître.
Les conséquences sont multiples pour ces femmes enceintes : précarité financière, détresse émotionnelle et matérielle pour elles et leur bébé à naître.
En plus, ces femmes sont d’autant plus inquiètes de savoir que la décision de la cour supérieure<https://ici.radio-canada.ca/rci/fr/...>
qui rétablissait leur accès aux garderies subventionnées risque d’être supprimé.
Comment peut-on en être arrivé à ce point où nous créons le terreau de violences envers les femmes et sommes en train d’isoler des tout-petits, de les exclure de notre société ?
Il est temps de les entendre, donnez-leur la parole, ça urge !
Rappelons que nous appuyons les demandes formulées par le mouvement Ma place au travail, qui demande notamment une allocation financière aux familles forcées de rester chez elles du fait du manque de places en garderies.
Source :
Marielle M’bangha, Coordonnatrice (SRPFIQ)
Avec l’accord des mamans demandeuses d’asile du SRPFIQ
Avec l’appui du mouvement Ma place au travail et du Regroupement des Groupes de Femmes de la Capitale-Nationale
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