« Pour les travailleurs et travailleuses partout au pays, c’est un grand jour », déclare Denis Lemelin, président national du STTP, qui est intervenu dans le dossier. « Si le pouvoir collectif des travailleurs et travailleuses contre le patronat a encore un sens, le droit de grève doit être maintenu. »
En 2011, les travailleurs et travailleuses des postes, qui avaient été mis en lock-out, ont été contraints de retourner au travail à la suite de l’adoption d’une loi spéciale par le gouvernement fédéral. Aucune décision n’a encore été rendue relativement à la contestation constitutionnelle du STTP, mais le Syndicat est d’avis que la décision de la Cour suprême établira un précédent.
« Quand un gouvernement légifère en faveur du patronat, ce sont les travailleurs et travailleuses qui en font les frais », souligne M. Lemelin. « Aujourd’hui, justice a été rendue pour protéger les droits des travailleurs et travailleuses. »