Une fermeture d’usine, symptôme d’une économie au service des plus riches
« La multinationale Mondelez (ancienne division de Kraft), dont les profits se chiffrent en milliards n’a pas de problème de profitabilité, ce qui démontre le non-sens de la fermeture de cette usine. Le fait que Mondelez refuse de montrer ses chiffres en dit long sur la rentabilité de l’usine. Ce serait plutôt une vision extrémiste de l’ultra-profitabilité à tout prix qui aurait mené la direction de Mondelez à transférer la production dans une usine non-syndiquée en Ontario, et ce, à quelques semaines du temps des Fêtes », affirme Alexandre Leduc, porte-parole et ancien candidat de QS dans Hochelaga-Maisonneuve
Bien que la fermeture de l’usine fondée en 1956 se fera graduellement jusqu’en décembre 2017, ce sont bien 454 travailleurs et travailleuses qui perdront leur emploi sous peu. Encore récemment, des employé.e.s étaient responsable d’aller inspecter en Europe de nouvelles machines que l’entreprise prévoyait acheter en vue de moderniser la production.
Des propositions concrètes de Québec solidaire pour soutenir les travailleurs et travailleuses de l’usine Christie
« Nous proposons que le gouvernement exige que l’usine ouvre ses livres, car nous croyons que celle-ci est rentable. Si telle est la volonté des travailleuses et travailleurs de l’usine Mondelez, ce serait la moindre des choses que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et d’autres organismes comme les Fonds de travailleurs et travailleuses soutiennent la reprise de l’usine pour favoriser la mise sur pied d’une coopérative de travail », affirme Françoise David, députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire.
« Lorsque l’usine Electrolux a fermé ses portes à L’Assomption, le gouvernement avait fourni les services d’une travailleuse sociale pour accompagner les travailleurs et les travailleuses dans cette épreuve. S’il s’avérait qu’il n’y a plus rien à faire pour empêcher que tous ces travailleurs et travailleuses perdent leur emploi, il serait la moindre des choses que l’on offre le même appui aux salarié.e.s de chez Christie », ajoute la députée solidaire.
Un gouvernement solidaire adoptera des lois pour obliger une entreprise en processus de fermeture à retourner à l’État les subventions obtenues à travers les années. Ce montant servirait à la relance de l’usine en cas de profitabilité ou, en cas de non-rentabilité, à financer des formations de qualité pour faciliter le reclassement des employé.e.s.