Le rapport, intitulé Évaluation de la viabilité financière de la Société canadienne des postes : avenir sombre ou avenir rose, sera présenté dans le cadre de la 25e Conférence sur l’économie de la poste et de la livraison, qui commence aujourd’hui. Il a été rédigé par le service de la recherche du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP).
« Postes Canada et d’autres organismes se sont trompés allégrement dans leurs prévisions de la situation financière du service postal public », explique Mike Palecek, président national du STTP. « Nous avons examiné leurs erreurs, et nous avons été en mesure d’établir un meilleur cadre pour déterminer ce que l’avenir réserve à Postes Canada sur le plan de sa viabilité financière. »
« Nous avons appris que personne ne peut prévoir ce qui va se produire dans une dizaine d’années et qu’il vaut mieux restreindre la période étudiée. De plus, il est préférable d’exclure les répercussions d’incidents ponctuels et énoncer clairement les hypothèses quant aux coûts et aux revenus à venir », affirme Mike Palecek.
Prenant appui sur les leçons tirées des expériences passées et utilisant comme point de référence les données financières et opérationnelles de la période allant de 2014 à juin 2016, le rapport de recherche conclut que Postes Canada réalisera des profits modestes de 2016 à 2018. Le rapport indique aussi que, malgré les rumeurs alarmistes, Postes Canada ne traverse pas de crise financière et qu’elle n’a pas à effectuer de compressions.
« Notre analyse démontre que Postes Canada se porte assez bien, mais qu’elle dépend d’une gamme restreinte de services, qu’elle doit étendre en offrant, par exemple, des services Internet à large bande, des services bancaires postaux et des services à domicile destinés aux personnes âgées », conclut Mike Palecek. « C’est la stratégie qu’adoptent avec succès depuis des années de nombreuses administrations postales partout dans le monde. »
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