« On gonfle les montants au maximum sur plusieurs années juste avant les élections pour faire oublier l’austérité libérale. Malheureusement, tout ce saupoudrage risque, dans certains cas, de détériorer encore davantage la qualité des services éducatifs aux tout-petits ou encore de créer des inégalités encore plus importantes », dénonce la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Hier, le ministre annonçait de nouveau des sommes pour la conciliation travail-famille-études alors qu’aujourd’hui c’était pour les petits déjeunes, les enfants à besoins particuliers et les enfants issus de milieux défavorisés et issus de l’immigration.
Le réseau public évacué
D’entrée de jeu, la FIPEQ-CSQ constate que le réseau des services éducatifs publics en petite enfance est évacué de la plupart de ces annonces.
« Globalement, il n’y a aucune cohérence avec la Politique familiale du ministère dans toutes ces annonces. En excluant les CPE et les RSE de la plupart des appels de projets, le ministre Fortin réduira, encore une fois, la qualité des services éducatifs pour nos enfants de 0 à 5 ans », souligne Mme Grenon.
Un comité de suivi réclamé
Avec tout ce saupoudrage et les nombreux projets pilotes annoncés, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la FIPEQ-CSQ enverront une lettre au ministre pour lui demander la formation d’un comité de suivi et de réflexions sur ces sujets.
« Nous aurons plusieurs discussions sur la garde atypique et les enfants à besoins particuliers lors de nos prochaines instances. Nous demandons au ministre d’inclure les partenaires du réseau public dans un comité de suivi de ces mesures », termine Mme Grenon.
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