« Le problème n’est pas la réouverture des écoles, mais l’allégement des mesures sanitaires qui accompagne cette réouverture. L’enseignement en virtuel a ses limites, les profs préfèrent être en classe aux côtés de leurs élèves. Tout le monde s’entend sur l’importance de garder les écoles montréalaises ouvertes, de déclarer la présidente de l’Alliance, Catherine Beauvais-St-Pierre. Le retour en classe doit tenir compte de la santé et la sécurité de celles et ceux qui fréquentent nos établissements scolaires. Le plan n’a manifestement pas été conçu pour protéger le personnel scolaire et les élèves ni pour freiner la propagation du virus, bien au contraire. »
À l’automne dernier, les écoles étaient considérées comme les principaux lieux de contamination à la COVID-19. Le variant Omicron est « encore plus contagieux » pour reprendre les mots de François Legault. Plusieurs écoles et quartiers de Montréal affichent une couverture vaccinale inférieure à 40 % chez les enfants d’âge primaire.
« Le cas des écoles spécialisées, ouvertes depuis la semaine dernière, doit faire école. Il y a eu davantage de classes fermées en quelques jours que tout au long de l’automne dernier. Le gouvernement instrumentalise l’éducation, la détourne de sa mission pour offrir des services de gardiennage à la population, de conclure Catherine Beauvais-St-Pierre. Rien n’indique que le plan de contingence viendra faciliter les suivis pédagogiques auprès des élèves. »
Comme la FAE, l’Alliance demande que la qualité de l’air soit au cœur de la stratégie de lutte contre la COVID-19 dans les établissements scolaires. Elle réclame que les masques N95 soient rendus disponibles à celles et ceux qui en font la demande, peu importe le secteur.
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