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Éducation

Réaction de la CSQ aux investissements en infrastructures scolaires - Bonne nouvelle pour les établissements scolaires, mais beaucoup reste à faire

MONTRÉAL, le 24 mars 2017 - La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) voit d’un bon œil les sommes annoncées par le ministre Proulx pour la rénovation d’infrastructures scolaires qui en ont bien besoin, mais elle est d’avis que beaucoup reste encore à faire pour résorber le déficit d’entretien qui affecte nos établissements scolaires.

« Nous sommes heureux de constater que contrairement aux dépenses prévues dans les services, qui semblent avoir de la difficulté à se rendre dans les milieux, les dépenses en infrastructures prévues dans le budget de l’année dernière se matérialiseront réellement cet été. Osons espérer que le ministre Proulx s’assurera d’en faire autant rapidement avec la bonification des services aux élèves qui avait été promise », plaide Louise Chabot, présidente de la CSQ.

Rappelons que le gouvernement du Québec a annoncé 655 millions de dollars pour assurer le maintien en bon état et la réhabilitation des écoles de l’ensemble du Québec au cours de l’année 2017.

« Une mise à niveau est primordiale en ce qui concerne les infrastructures scolaires ; c’est une condition essentielle pour permettre aux élèves d’évoluer dans des milieux sains », ajoute Louise Chabot.

Des ressources humaines en nombre suffisant

Même si elle salue cette annonce pour nos écoles, la présidente de la CSQ rappelle que ces sommes doivent être accompagnées de personnel en nombre suffisant si l’on souhaite obtenir les résultats escomptés : « C’est bien beau d’avoir 57 projets à la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Ile par exemple, mais le gouvernement doit aussi prévoir les ressources humaines en nombre adéquat pour la gestion, la réalisation et l’entretien de ces nombreux projets. »

La CSQ rappelle que la maintenance des bâtiments a souvent été négligée durant les dernières années, faute de financement. Pourtant, le personnel de soutien de nos écoles a l’expertise nécessaire pour en faire la restauration et l’entretien.

Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPPS-CSQ) précise « qu’il ne faut pas oublier que le personnel de soutien compte 81 corps d’emplois, dont des électriciens, des plombiers, des menuisiers, des ouvriers, des peintres, des tuyauteurs, des vitriers et des soudeurs. Ils connaissent les particularités des immeubles. En faisant appel à leur propre personnel, plutôt que de recourir à une main-d’œuvre externe, les commissions scolaires feraient des économies considérables. »

« Nous le disons souvent : en éducation, il faut miser sur le personnel. Que ce soit pour les services aux élèves ou l’entretien des infrastructures scolaires, le gouvernement peut compter sur du personnel qui a l’expertise en main pour prendre soin de nos élèves et de nos écoles. Il est important qu’il le réalise et en tienne compte dans ses décisions », conclut Louise Chabot.

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