« On se doit de souligner l’ironie d’un tel geste. Qui peut prendre cette consultation au sérieux ? C’est de la poudre aux yeux. C’est un stratagème de relations publiques et non pas un dialogue avec la population. Le public avait déjà une façon de communiquer avec la SRC et c’était le service des relations avec l’auditoire », d’expliquer Isabelle Doyon, présidente du SCFP 675 qui représente les employés professionnels et de bureau de la SRC.
Le service des relations à l’auditoire ne manquait pourtant pas de travail. Bon an mal an, c’est à plus de 40 000 plaintes ou commentaires que le service donnait suite.
« Le pire dans cette histoire c’est que la communauté anglophone maintient son service de relations avec l’auditoire. On est heureux pour eux. Mais, ça donne l’impression qu’un auditoire est plus important que l’autre. Les Québécois et les autres francophones doivent être informés de cette situation. C’est la perte d’un service très important qui permet à la population de s’exprimer sur le contenu et les services offerts par la SRC. Nous sommes devant un cas de deux poids deux mesures, nous sommes outrés », de conclure la présidente du Syndicat.