Les ingénieurs, architectes, urbanistes, conseillers en développement et en gestion des réseaux et les autres professionnels à l’emploi de la STM, membres du SEPB 610, sont prêts à se mettre rapidement au travail avec leurs collègues du ministère des Transports du Québec (MTQ), de la Ville de Montréal et de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) pour améliorer le projet afin qu’il réponde le mieux possible aux attentes de la population et aux ambitions du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal. Nous pourrons enfin faire du REM de l’Est un projet exemplaire en termes de transport, d’urbanisme, de développement durable et d’acceptabilité sociale.
« Il était devenu évident que CDPQ Infra n’avait plus la confiance des autorités et de la population pour continuer à piloter ce projet, a expliqué Marc Glogowski, président du SEPB 610. Le dialogue de sourds auquel nous assistions depuis des mois entre cette filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec et les experts en urbanisme, en architecture et en transport démontre clairement que les impératifs de rendement d’une institution financière sont difficilement compatibles avec les besoins en transport de la population et ses attentes en termes d’intégration urbaine. »
Ce désaveu du gouvernement du Québec envers CDPQ Infra remet d’ailleurs sérieusement en question cette idée amenée en 2015 par l’ancien gouvernement libéral de confier au secteur financier le mandat de planifier et d’exploiter des projets de transport collectif.
Une expertise fiable et reconnue
Plutôt que de sous-traiter ainsi ses responsabilités à des promoteurs ayant leurs intérêts propres, le gouvernement a tout avantage à ramener les mandats de planification, de développement et d’exploitation du transport collectif entre les mains des autorités publiques qui détiennent déjà l’expertise requise et qui n’ont de compte à rendre qu’à la population qu’ils desservent.
« Le gouvernement Legault et la Ville de Montréal reconnaissent aujourd’hui que c’est le secteur public qui est le mieux placé pour livrer le meilleur projet de transport collectif qui soit pour l’Est de Montréal. En autant que la volonté politique et le financement soient au rendez-vous et que les autorisations requises soient octroyées avec diligence, le gouvernement et la Ville peuvent être assurés que les professionnels de la STM s’appuieront sur leur expertise et leur expérience pour assurer le succès de ce projet emballant et porteur pour l’Est de Montréal », a conclu Marc Glogowski.
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