« Nous respectons le choix des membres du Parti québécois et saluons l’élection de Jean-François Lisée au terme d’un exercice de démocratie interne au sein de ce parti. J’en profite pour l’inviter, en tant que chef de facto de l’opposition officielle, à se joindre à Québec solidaire pour dénoncer les impacts négatifs de l’austérité lors du débat sur la motion de censure que nous avons déposée et qui sera débattue au retour en chambre le 18 octobre prochain », affirme Françoise David.
L’élection de M. Lisée ne change rien aux différences profondes qui continuent de distinguer Québec solidaire et le Parti québécois.
« Les orientations de nos partis divergent de façon importante sur différents enjeux, que ce soit les questions des hydrocarbures et d’Anticosti ou celle du libre-échange par exemple. Nous avons aussi un désaccord profond sur la question de l’indépendance puisque le PQ n’a visiblement plus de plan d’accès à la souveraineté depuis sa campagne identitaire de 2014. Pendant qu’il repousse inlassablement cette question à plus tard, Québec solidaire propose un projet emballant, celui d’une assemblée constituante qui élaborera un véritable projet de pays pour le Québec », rappelle Andrés Fontecilla.
« M. Lisée s’éloigne de la raison d’être du Parti québécois en reportant un référendum après 2022. Québec solidaire juge qu’il est possible de faire deux choses à la fois : se débarrasser des libéraux et de Philippe Couillard tout en permettant aux Québécois et aux Québécoises de faire la souveraineté via un processus constituant. Nous continuerons donc notre travail de mobilisation et de sensibilisation aux bienfaits d’une souveraineté pleine et entière pour la population québécoise. Par ailleurs, nous rappelons à M. Lisée que la souveraineté du Québec devra se faire avec le peuple tout entier et non pas en polarisant la population », conclut Françoise David.