Car c’est là le positif et l’encourageant : au fil d’un nombre croissant de "clics" (ils progressent de mois en mois), nous recevons chaque fois plus d’appuis et de propositions de collaboration, signes très clairs que le projet d’une presse à gauche —vivante et osant se confronter aux défis de l’actualité hebdomadaire— correspond à un besoin réel et commence peu à peu à mieux se faire connaître et reconnaître.
Déficit informatif
Bien sûr, il reste beaucoup à faire, et nous avons comme jamais besoin de vos appuis, financier, journalistique, informatique, technique. D’autant plus si on a pour boussole le formidable déficit informatif dont la gauche fait encore trop souvent les frais. Qu’on songe à ce propos au fameux débat des chefs du 13 mars 2007 dont les trois protagonistes jurent tous par la démocratie, mais se sont bien gardés d’exiger que les représentants des verts ou de Québec solidaire puissent y participer.
L’information c’est le pouvoir !
On ne le dira jamais assez : l’information, c’est le pouvoir, et il reste à la gauche bien du chemin à faire à ce niveau. Comment pourra-t-elle gagner durablement de l’influence si elle ne dispose pas de moyens de communication à la hauteur de ses ambitions ?
Puisse Presse-toi à gauche montrer tout ce qu’il est déjà possible de faire dans ce domaine, et tout ce qu’en même temps il reste à faire, comme un appel lancinant à prendre au sérieux la bataille de l’information.