« Nous saluons le dévoilement d’aujourd’hui puisque nous attendions la politique depuis longtemps. Nous devons reconnaître que le ministre Proulx a pu mener à terme la première étape de cette démarche. La vision donnée à la politique, soit d’agir tôt et en continuum, de la petite enfance à l’université, rejoint l’une de nos grandes préoccupations et son souci exprimé d’aider les plus vulnérables de notre société est également un pas dans la bonne direction », déclare la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
Des actions concrètes attendues
La CSQ reconnaît le travail important accompli à ce jour, mais rappelle que le ministre devra poursuivre en posant des actions cohérentes pour le concrétiser à court, moyen et long terme, puisque le milieu de l’éducation, sous pression depuis de nombreuses années, en a grandement besoin : « Après des années de mesures d’austérité qui ont fait très mal, la politique doit s’accompagner des ressources permettant de renverser la vapeur. Pour obtenir les résultats escomptés, le gouvernement devra consentir les moyens nécessaires, à la hauteur des ambitions. Nous jugerons donc l’arbre à ses fruits. De plus, les orientations présentées aujourd’hui ne doivent pas être éphémères, cela ne doit pas être de la poudre aux yeux à l’approche des élections », prévient Louise Chabot.
Un gage de succès pour l’égalité des chances
La présidente insiste également pour rappeler qu’afin d’améliorer la réussite éducative, il faut aussi agir sur les conditions de vie des élèves, c’est une condition incontournable pour favoriser l’égalité des chances. Pour ce faire, la politique doit être soutenue par des mesures sociales qui mettront l’accent sur la lutte à la pauvreté, ce qui nécessitera une collaboration interministérielle.
Le personnel fait partie de la solution
Enfin, la présidente de la CSQ réitère qu’il est primordial que le personnel de l’éducation soit mis au jeu pour la suite et soit partie prenante des grands chantiers qui seront mis en place. « La réussite éducative est une priorité pour la CSQ. Nos plus de 100 000 "crinqués" de l’éducation comptent participer activement à la mise en place des solutions. Ce sont eux qui sont sur le terrain au quotidien pour contribuer à la réussite des élèves, ils ont donc beaucoup à offrir », conclut la présidente de la CSQ.
Un message, un commentaire ?