Des gains importants pour améliorer les salaires et les conditions de travail
L’entente répond aux demandes communes portées dans cette négociation, et les gains sont nombreux. Parmi ceux-ci, notons :
– des augmentations salariales de 21 % sur quatre ans, dont 10 % à l’an 1 ;
– une augmentation de 5 % de la contribution de l’employeur à l’assurance collective ;
– l’obtention d’une formation à l’emploi pour les nouveaux salarié-es et d’une prime qui passera de 3 $ à 4,50 $ l’heure au cours de la convention pour les salarié-es formateurs ;
– trois semaines de vacances après 2 ans et 7 semaines de vacances après 30 ans ;
– l’ajout d’une clause pour restreindre l’utilisation des agences de placement de personnel ;
– la possibilité, pour le syndicat, d’exiger une expertise sur la charge de travail en présence de changements significatifs ;
– l’intégration à la convention collective de mesures pour protéger le pourboire.
La mobilisation se poursuit pour obtenir l’entente aux autres tables
Rappelons que depuis juillet dernier, de nombreux jours de grève se sont tenus dans plusieurs hôtels prenant part à la négociation coordonnée, en plus de deux journées de grève à l’échelle nationale. Maintenant qu’une entente est adoptée au Hilton Laval, les négociations se poursuivent aux autres tables pour obtenir les mêmes mesures sur les demandes communes.
« Si nous avons une si bonne entente entre les mains, c’est grâce à la mobilisation exceptionnelle des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie. Les salarié-es du Hilton Laval ont tracé le chemin : il faut maintenant s’assurer que les hôteliers accordent cette même entente aux autres tables de négociation. C’est un grand pas qui est fait aujourd’hui. On se retrousse les manches pour continuer les négociations ! », lance Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC-CSN).
« Grâce à la mobilisation, nous avons convaincu l’employeur de partager les profits. Si les hôteliers veulent avoir un automne plus reposant que l’été énergique qu’ils ont vécu avec le mouvement de grève, il n’en tient qu’à eux. En améliorant les conditions de travail et les salaires, ils s’assureront de pouvoir compter sur les salarié-es encore longtemps », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.
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