Les professionnelles et professionnels de Loto-Québec, sans convention collective depuis 2014, retournent en conciliation avec Loto-Québec, car l’impasse persiste dans la négociation. Elles et ils sont en grève depuis le jeudi 29 novembre à minuit ; cette grève se terminera le vendredi 7 décembre à 23 h 59.
La grève s’est imposée, car l’employeur a retiré ses offres salariales de 2% par an. De plus, Loto‑Québec a poussé l’audace jusqu’à demander des concessions sur l’utilisation de consultants, et ce, en plus du retrait des deux jours de congé de maladie et de la liquidation des banques de congé de maladie.
Le volte-face sans raison apparente de l’employeur a forcé le SPGQ à déposer une plainte pour négociation de mauvaise foi auprès Tribunal administratif du travail, le 28 novembre dernier.
Le ministère du Travail a demandé aux parties de participer au processus de médiation‑conciliation. À cet effet, elles se rencontreront lundi matin à 10 h au ministère du Travail au 35, rue Port-Royal, à Montréal. Comme depuis le début de ces négociations, le SPGQ participera en toute bonne foi à ces discussions.
« Nous espérons que l’intervention d’une tierce partie éloignera l’employeur de sa volonté de retirer les offres qui étaient soumises et nous rapprochera d’une perspective d’entente satisfaisante, propre à maintenir l’expertise interne de Loto-Québec », conclut Richard Perron, président du SPGQ.
À propos du SPGQ
Le SPGQ est le plus grand syndicat de professionnelles et de professionnels du Québec. Il représente au total 25 500 spécialistes, dont environ 18 000 dans la fonction publique, 4 500 à l’Agence du revenu du Québec et 3 000 en santé, en éducation et dans les sociétés d’État.
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