Parce qu’elles militent pour une éducation publique de qualité, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS‑CSQ), la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) et l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ-QPAT) revendiquent la diminution du nombre d’élèves dans les classes du Québec, l’ajout de ressources et de services pour les élèves en difficulté et la réduction du fardeau de la tâche du personnel enseignant. Elles demandent également la reconnaissance du travail et de l’expertise du personnel de soutien scolaire et du personnel professionnel dans nos écoles. Enfin, elles réclament le respect de leur autonomie professionnelle et la réduction de la précarité.
« Le succès de notre pétition n’est pas surprenant. Le dépôt des offres patronales en décembre a mis le feu aux poudres dans les écoles et les centres du Québec. Les enseignantes et enseignants se sont sentis attaqués de toutes parts. Il faut que la préoccupation principale du gouvernement soit la réussite des élèves, et non l’atteinte des objectifs dictés par l’austérité. Les compressions, elles ont un visage », explique Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.
« Sans l’implication, l’engagement et le dévouement du personnel de soutien scolaire, l’éducation au Québec ne serait pas ce qu’elle est. Les gens du soutien scolaire ont choisi d’y faire carrière et ont une expertise indéniable. Il est temps que cesse la sous-traitance et que finalement le personnel soit reconnu à sa juste valeur », clame Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ.
« Alors que tous les acteurs du milieu de l’éducation et les parents lancent un cri du cœur pour dénoncer le manque de services professionnels dans les écoles et que les conséquences sur la réussite sont dévastatrices, il est temps que le gouvernement cesse de couper dans les budgets et réinvestisse dans l’avenir même du Québec, sa jeunesse », soutient Johanne Pomerleau, présidente de la FPPE-CSQ.
« Les demandes patronales s’en prennent directement à la tâche des enseignantes et enseignants, à leur autonomie professionnelle, à la taille des groupes et aux services aux élèves. Elles sont inacceptables et le message que nous livrons aujourd’hui est clair : ça ne passe pas du tout. Nous voulons plutôt améliorer le système d’éducation pour favoriser le développement de tous les élèves », conclut M. Richard Goldfinch, président de l’APEQ-QPAT.
Les représentantes et représentants syndicaux étaient présents à l’Assemblée nationale pour le dépôt de la pétition.