Comment lancer « le plus grand chantier d’une génération » en toute légitimité alors que les scandales de corruption dans le milieu de la construction font surface et que ce gouvernement semble vouloir plonger dans enquête publique sur la question ? Comment avoir la confiance des Québécois alors qu’on commence à peine à voir l’ampleur de la collusion qui règne entre le gouvernement Charest et le crime organisé ?
Puisque ce gouvernement ne montre aucun sérieux à vouloir réellement protéger les écosystèmes du Nord, le Plan Nord du gouvernement Charest doit être mis aux rencarts jusqu’à ce qu’une stratégie crédible de conservation soit mise en place et que la population soit rassurée quant à la capacité de ce gouvernement de mener à bien un projet d’une telle ampleur.
Greenpeace demandera au ministre Arcand qu’un minimum de 50% du territoire du Plan Nord soit protégé AVANT tout projet de développement et ce :
1. Sous forme de réelles aires protégées permanentes reconnues internationalement
2. Sans AUCUNE activité industrielle, qu’elle soit de prospection minière ou d’aménagement forestier
3. Selon les connaissances scientifiques et les recommandations des communautés autochtones
4. En priorisant les zones les plus menacées comme les dernières forêts intactes en zone boréale commerciale
Greenpeace souligne que le premier test de crédibilité pour le Plan Nord de M. Charest est la protection immédiate de la Vallée de la Broadback et des Montagnes Blanches, deux sites prioritaires à la conservation en forêt boréale qui couvrent 2% du Québec demandés depuis des années par les groupes environnementaux et les communautés autochtones. Greenpeace invite ses membres à se joindre aux consultations ce soir afin de d’exiger la sauvegarde des dernières forêts intactes du Québec AVANT tout nouveau projet de développement industriel.
Joignez-vous à nous ce jeudi 6 ocotbre à 19h !
Hôtel Delta Centre-ville
Salon Saint-Jacques
777, University