Dans une lettre envoyée il y a près de deux mois à l’administration universitaire, la CADEUL dénonçait les coûts exorbitants des loyers exigés aux cafés étudiants et aux installations alimentaires, ce qui a pour conséquence d’entraver le développement de la vie étudiante. Elle demandait aussi une rencontre à ce sujet. À ce jour, l’Université Laval n’a toujours pas donné suite à cette demande. La CADEUL estime qu’il s’agit d’environ 850 000 $ par année que les cafés et cafétérias étudiantes paient en loyer.
« Cela fait quelques années déjà que plusieurs concessions alimentaires étudiantes demandent à l’Université de revoir ses loyers à la baisse car ceux-ci ne répondent pas à la réalité étudiante du terrain. L’année dernière, un comptoir alimentaire étudiant a même dû fermer ses portes. Il est temps que l’Université Laval change drastiquement sa vision ; les cafés et cafétérias étudiantes doivent, à nos yeux, être un pôle de développement de la vie étudiante avant d’être une source de revenu pour l’université. » Explique Laurence Vaillancourt, présidente de la CADEUL.
La CADEUL déplore cependant le manque de réaction de l’Université face à ses demandes. « C’est très décevant. En aucun cas nous avions imaginé que l’administration universitaire ne prendrait pas la peine de répondre dans un délai respectable à notre demande de rencontre. Cela démontre un grand manque d’écoute et de considération de la part de l’université face aux enjeux et aux demandes que soulèvent ses étudiantes et ses étudiants. » Tonne Laurence Vaillancourt.
La CADEUL compte entamer des moyens de pression dès cette semaine en lançant la campagne Sauvons nos caf’ et cafés pour sensibiliser l’Université Laval à cet enjeu et dénoncer une situation inacceptable qui menace la pérennité de ces initiatives étudiantes.
Un message, un commentaire ?