« Nous sommes dans une situation de lock-out, car l’employeur ne veut pas négocier, et ce, depuis le 27 septembre. Ils agissent en ’bully’ et ne respectent pas notre droit constitutionnel de négocier collectivement. Rien dans cette offre hostile ne reflète les demandes du syndicat. Si l’AEM avait respecté les processus de négociation, on aurait trouvé des solutions et on aurait évité un conflit au port de Montréal », de déclarer Michel Murray, conseiller syndical au SCFP.
Hier, les membres du Syndicat des débardeurs du port de Montréal (SCFP 375) ont rejeté, par scrutin secret, à 99,7 % l’offre globale finale présentée par l’Association des employeurs maritimes (AEM) jeudi dernier. La participation était impressionnante : 1086 des 1197 débardeurs ont exercé leur droit de vote.
« Si l’employeur ne répond pas positivement à l’invitation du syndicat de s’asseoir pour négocier, clairement il veut l’intervention du gouvernement fédéral. Ce serait un autre affront aux droits des travailleuses et travailleurs de négocier collectivement », de conclure le porte-parole syndical.
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