Édition du 17 décembre 2024

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Syndicalisme

Les RSE de Québec et de Chaudière-Appalaches passent à l'action

Négociations difficiles avec le gouvernement

Québec, le 10 février 2020. – L’Alliance des intervenantes en petite enfance du Québec-Chaudière-Appalaches (CSQ) a déposé ce matin une centaine de fanions devant les bureaux du ministère de la Famille pour faire pression dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leur entente collective.

Découvrez les photos de l’événement sur Instagram : https://www.instagram.com/p/B8YwjPlB2wC/

Elle annonce du même coup le lancement d’une campagne publicitaire dans la région pour déplorer que 51 % des milieux familiaux pourraient fermer leurs portes d’ici 3 ans dans la région si le gouvernement ne bonifie pas son offre monétaire. La campagne publicitaire invite la population à consulter cette page et à écrire une carte de Saint-Valentin au ministre Lacombe pour appuyer les milieux familiaux.

Les responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE), représentées par l’ADIM Québec-Chaudière-Appalaches (CSQ), sont sans entente collective depuis le 31 mars 2019. Récemment, le gouvernement leur a soumis des offres monétaires qu’elles ont qualifiées de « méprisantes et irrespectueuses ».

« Nous demandons une rémunération juste et équitable pour nos membres. Nos membres s’occupent des tout-petits de notre région et se dévouent quotidiennement dans leur travail. C’est la moindre des choses de les soutenir à la hauteur des services qu’elles rendent à la population », souligne la porte-parole de l’ADIM Québec-Chaudière-Appalaches (CSQ).

Les RSE gagnent présentement l’équivalent de 12,42 dollars l’heure. Québec propose de hausser ce montant à 12,48 dollars l’heure pour la première année, soit moins que le salaire minimum. Pour leur part, les RSE revendiquent une rémunération équivalente à 16,75 dollars l’heure.

Une rémunération inférieure au salaire minimum

L’ADIM Québec-Chaudière-Appalaches (CSQ) déplore que les RSE reçoivent actuellement une rémunération inférieure au salaire minimum. « Ça n’a aucun sens qu’on tolère collectivement qu’une profession aussi importante soit aussi peu valorisée. Il faut mettre les bouchées doubles pour reconnaître le travail de ces héroïnes de la petite enfance », souligne la porte-parole.

L’ADIM Québec-Chaudière-Appalaches (CSQ) demande également une reconnaissance du temps de travail pour la préparation du dossier de l’enfant et pour les rencontres avec les parents. Ces deux éléments deviendront obligatoires à compter de juin 2020 en vertu de l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement édicté par le ministre de la Famille.

À propos de l’ADIM Québec-Chaudière-Appalaches (CSQ)

L’ADIM Québec-Chaudière-Appalaches (CSQ) représente 1500 RSE. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec.

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