De l’aveu même du SPVQ, aucun acte criminel que ce soit n’a eu lieu samedi et pourtant plus de quarante personnes ont été arrêtées alors que d’autres ont été victimes de profilage politique.
Ce n’est pas la première fois que le Service de police de la ville de Québec se livre à de telles pratiques à l’endroit des manifestants dans les dernières années. Depuis 2012, les mouvements sociaux sont fréquemment réprimés lorsqu’ils tentent de prendre la rue à Québec.
Dans cette ambiance répressive, l’extrême-droite, elle, semble disposer d’un passe-droit. Samedi dernier, les groupes xénophobes ont bénéficié de la protection bienveillante du SPVQ qui a fermé les yeux sur le fait que plusieurs d’entre eux étaient venus à cette manifestation armés et parés à la confrontation.
Quand la police et Atalante semblent sur la même longueur d’ondes, il y a vraiment de quoi se poser des questions…
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