« Aucune prime de risque ne nous a été accordée malgré la crainte de manquer de matériel de protection et les risques de contracter la Covid-19, s’est exclamée Geneviève Raymond, secrétaire générale du STTIC-CSN. « Nous sommes des professionnel-les passionnés et compétents dans notre métier, au front tous les jours, et pourtant, nous sommes continuellement ignorées par la DRSP, qui est le principal bailleur de fonds de nos organismes. Ce silence en dit long ! »
« C’est là un autre exemple du manque de reconnaissance général du travail précieux des employé-es du secteur communautaire. Pourtant, leur expertise est nécessaire et indispensable. Il est grand temps que la DRSP le reconnaisse, qu’elle les considère enfin et qu’elle réponde positivement à leurs revendications ! », de rajouter Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).
Pour la Fédération de la santé et services sociaux (FSSS-CSN), non seulement il est inconcevable que l’accessibilité au matériel de protection soit aussi difficile, mais encore que la question des primes de risque ne soit pas réglée. « Partout au Québec, nous avons fait des gains pour les travailleuses et les travailleurs au front pendant cette crise sanitaire. Nous continuerons de nous battre à leurs côtés pour nous assurer que ceux et celles qui sont toujours sur le terrain à Montréal sont respectés », conclut Marlène Figueroa, vice-présidente régionale de la FSSS-CSN.
En plus de l’accessibilité égale au matériel de protection et des primes de risque de 15 % pour tous les intervenants et les intervenantes sur le terrain, le STTIC-CSN réclame le maintien du salaire pour les personnes atteintes de la COVID-19 ainsi que le maintien des salaires pour les employé-es occasionnels ayant été coupés.
Un message, un commentaire ?