Lors de la conférence de presse de cet après-midi, le président du Conseil du trésor a été on ne peut plus clair en mettant sur la table une offre d’augmentation salariale de 12 %. « On est en train de vous dire que la base, ici là, c’est 12 %. Puis en plus, on dit : étant donné qu’on vit une situation exceptionnelle, on rajoute à cette rémunération-là une prime exceptionnelle qui est due aux zones rouges, à la difficulté qu’on a, et, comme notre premier ministre l’a dit tantôt, cette augmentation-là va monter jusqu’à 30 %. »
« Bien que tout cela soit positif, il va falloir que la proposition de 12 % de hausse salariale soit maintenant déposée à la table de négociation si le gouvernement ne veut pas hypothéquer sa crédibilité. Comme le dit si bien l’adage, le diable est dans les détails. Mais il n’y a pas que l’argent qui est en jeu. Il est urgent d’améliorer les conditions d’exercice d’emploi dans le secteur de la santé, particulièrement pour les préposées aux bénéficiaires si on veut favoriser l’attraction et la rétention du personnel dans les établissements », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
« Aussi, dans cet exercice, il ne faut surtout pas oublier les travailleurs et travailleuses des autres corps de métiers dans le public comme dans le privé qui se dévouent auprès de la population et qui luttent contre le coronavirus dans les établissements, pas seulement en période de crise, mais tous les jours. Ces travailleurs et travailleuses, en majorité des femmes, ont également droit à la reconnaissance », conclut le président de la FTQ.
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