« Ce sont les travailleurs qui nous ont contactés pour améliorer leurs conditions de travail. Ils vivaient plusieurs frustrations, dont l’iniquité dans la distribution des horaires, mais aussi la promesse à l’embauche de travailler 40 heures semaine, jamais réalisée », explique David Bergeron-Cyr, président du Syndicat des employé-es de la restauration-CSN. « Le syndicat se bat pour obtenir notamment des horaires réguliers, une distribution équitable des heures, une assurance collective et un meilleur salaire. »
La négociation a débuté ce printemps et près d’une dizaine de rencontres de négociation ont eu lieu. « Nous avons donné suffisamment de temps à l’employeur pour qu’il démontre sa volonté de négocier de bonne foi. Il est maintenant évident qu’il ne souhaite pas régler », note David Bergeron-Cyr. Le Burger King de Granby est la propriété de la Corporation des franchises Redberry, qui est la franchise maîtresse de Burger King au Canada.
Offensive syndicale
La syndicalisation de ce premier Burger King se veut le point de départ d’une offensive de syndicalisation des travailleurs de l’industrie de la restauration, tous secteurs confondus. Les employé-es qui souhaiteront rallier la CSN seront membres du Syndicat des employé-es de la restauration (SER-CSN), qui a officiellement été lancé aujourd’hui.
« Nous sommes convaincus que les conditions inacceptables des travailleurs du Burger King de Granby sont semblables à celles de milliers de travailleurs en restauration. Il y a beaucoup d’améliorations à apporter, et, dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, les employé-es bénéficient d’avantages indéniables pour négocier de bonnes conditions », conclut David Bergeron-Cyr.
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