Le premier ministre, Jean Charest, n’assume aucunement un leadership inspirant et positif en refusant de négocier avec ceux qui ne partagent pas les mêmes opinions que lui. Une responsabilité gouvernementale Les étudiants et les étudiantes n’ont pas le pouvoir de mettre fin à cette crise qui perdure en raison du refus de négocier des libéraux. Selon Monique Voisine, porte-parole de Québec Solidaire pour la région de la Capitale-Nationale, « si les étudiants avaient le pouvoir de mettre fin au conflit, ils ne seraient pas dans les rues en train le manifester. Les étudiants ont consenti ce sacrifice pour le bien du Québec, ça m’inspire beaucoup d’espoir. Un tel dévouement pour le bien collectif tranche avec les agissements partisans et intéressés du parti libéral de Jean Charest ». La position autoritaire et intransigeante qu’a choisi d’adopter ce gouvernement libéral n’a rien d’inspirant pour le Québec et le climat de mépris et de violence que cela engendre est très néfaste à maints égards : « Le message que ce gouvernement libéral envoie à la population, c’est que le dialogue et la compréhension mutuelle ne sont pas importants.
Mme Beauchamp nous dit que quand tu as le gros bout du bâton, ou les deux mains sur le volant, c’est correct d’être intransigeant même si ça a des conséquences graves », commente Serge Roy, porte-parole de Québec solidaire pour la région de la Capitale-Nationale. L’intransigeance n’est pas une forme de leadership Selon Monique Voisine, on aurait avantage à se choisir des politiciennes et des politiciens qui sont à l’écoute des gens : « C’est normal, lorsqu’il y a une crise, qu’on s’attende à ce que quelqu’un exerce une l’autorité morale et un leadership pour résoudre le problème, mais le leadership, ça ne veut pas dire être le plus fort. Même si le message des étudiants ne plait pas à Mme Beauchamp, il est légitime et seul un dialogue de bonne foi permettra de faire cesser les manifestations. »