« Malgré cet apport considérable à la mission des universités, nous sommes constamment menacés par la précarité. Nos contrats sont attribués de trimestre en trimestre et nous sommes continuellement dans l’attente du renouvellement de notre accès et de notre participation aux institutions du savoir, bien que nous soyons extrêmement qualifié-es, dénonce Christine Gauthier, vice-présidente de la FNEEQ-CSN. Il faut l’admettre, le système universitaire actuel renforce les inégalités entre les corps d’emploi et traite les chargées et chargés de cours comme du personnel périphérique. »
Soutenir la reconnaissance et réduire la précarité
Parce que la précarité ne saurait être un mode de vie, nous demandons à la ministre Déry de travailler politiquement pour accroître la reconnaissance et réduire la précarité :
– En garantissant un financement stable des universités ;
– En s’assurant qu’elles incluent des chargées et chargés de cours au sein des comités sur la liberté académique qu’elles devront former en vertu de la loi adoptée en juin dernier ;
– Et en facilitant l’accès des chargées et chargés de cours aux fonds de recherche des organismes subventionnaires québécois afin que la communauté scientifique ne soit plus privée de leur expertise en matière de recherche.
« Les personnes chargées de cours sont au cœur de nos universités. Il est grand temps qu’elles obtiennent la reconnaissance qui leur est due », de conclure Christine Gauthier.
Pour consulter le lien de la campagne annuelle de la Journée nationale des chargées et chargés de cours : LA MOITIÉ DES COURS UNIVERSITAIRES, ON S’EN CHARGE ! https://fneeq.qc.ca/fr/journee-nationale-des-chargees-et-charges-de-cours/
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