Pour la CSQ, le gouvernement du Québec doit miser sur les places en centres de la petite enfance (CPE) et en milieux familiaux régis et subventionnés. « Le retour à un tarif unique est un pas dans la bonne direction, mais encore faut-il que les parents aient la possibilité d’obtenir une place au moment de leur choix », souligne la présidente de la CSQ, Sonia Ethier.
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) constate le dilemme devant lequel sont placés plusieurs parents qui doivent se résoudre à envoyer leur enfant dans un service privé, faute de places régies et subventionnées. Selon l’Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle, un changement de milieu est souvent un facteur qui augmente les chances de débuter la maternelle 5 ans avec une vulnérabilité dans une des sphères du développement de l’enfant. « Est-ce vraiment un choix pour le parent quand le téléphone sonne pour une place en CPE ou en milieu familial et que notre premier enfant fréquente depuis 3 ans un service privé et que le deuxième vient de débuter sa fréquentation au privé ? Soyons clairs, la solution n’est pas de mieux soutenir le privé, mais d’offrir une place à chaque enfant en milieu familial régi et subventionné ou en CPE », affirme la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Un rempart contre les vulnérabilités
Tout au long de la semaine, la CSQ et la FIPEQ-CSQ déploieront une campagne numérique afin de mettre en lumière l’impact positif de la fréquentation d’un service éducatif de qualité en bas âge. Par exemple, la proportion d’enfants débutant la maternelle 5 ans avec au moins une vulnérabilité dans une de leurs sphères du développement est de 23 % pour ceux ayant fréquentés le milieu familial régi et subventionné, de 27 % pour ceux ayant fréquenté le CPE et de 37 % lorsqu’il n’y a aucune fréquentation.
« Les CPE et les milieux familiaux régis et subventionnés contribuent à réduire les vulnérabilités en maternelle 5 ans. Investir en petite enfance pour améliorer l’accès à notre réseau de qualité, c’est un choix gagnant pour toute la société », terminent mesdames Ethier et Grenon.
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