« Dans les établissements, nos salarié-es font déjà beaucoup avec peu. Avec l’abandon du programme de péréquation dans le dernier budget Marceau et les coupures additionnelles annoncées en avril dernier, c’est plus de 200 millions de dollars qui seront retranchés au budget des commissions scolaires. Inévitablement, ce sont les services directs aux élèves qui seront touchés » affirme Denis Marcoux, président de la FEESP. « Le transport scolaire et l’entretien des édifices, par exemple, sont déjà dans la mire. Les enveloppes allouées à ces services fondent comme neige au soleil. Au final, ce sont les élèves et leurs parents qui écoperont. »
Dans les corridors des établissements scolaires, le temps n’est pas aux réjouissances. Les employé-es travaillent avec la menace constante de subir les contrecoups des compressions. Certains secteurs vivent déjà des réaménagements qui alourdissent la tâche, conséquence directe des dernières décisions gouvernementales.
« Pendant que les édifices qui abritent nos écoles se détériorent à la vitesse grand V, on coupe dans les budgets alloués à l’entretien quotidien. En se joignant à la Coalition pour des écoles saines, en février dernier, la FEESP s’est engagée à exiger du gouvernement qu’il intervienne rapidement et investisse adéquatement pour régler les problèmes de qualité de l’air dans plusieurs établissements. Dans ce contexte, il semble évident que l’entretien quotidien doit être maintenu et même intensifié » conclut Marjolaine Côté, vice-présidente de la FEESP.