« Enfin, cette compagnie aux pratiques très douteuses va arrêter de se moquer des travailleurs et travailleuses en ne les payant pas et de se financer à même leurs cotisations d’assurances et cotisations syndicales. Cette faillite est un soulagement pour nos membres qui vont pouvoir retrouver les paies non versées par l’intermédiaire du Programme de protection des salariés », fait valoir le président de la section locale 8922, Vincent Boily, qui représente un milier de salarié.e.s de Neptune.
L’agence de sécurité Neptune, qui avait perdu plus tôt cette semaine son permis d’opération du Bureau de la sécurité privée, s’est en effet placée sous la protection des créanciers, en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Cela ouvre donc la voie pour les travailleurs à une réclamation en vertu du Programme de protection des salariés, qui permet de récupérer jusqu’à 8275 $ par personne en salaire impayé.
« Les réclamations au Programme de protection des salariés se font sur une base individuelle mais nous allons soutenir les travailleurs et travailleuses dans leur démarche pour obtenir les sommes qui leur sont dues », ajoute Vincent Boily.
Le Syndicat s’inscrit lui-même comme créancier auprès des tribunaux. En effet, Neptune a perçu 1,4 million en cotisation d’assurance ainsi qu’en cotisation syndicale à même les paies, sans jamais les verser au Syndicat.
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