Le Collectif pour un Québec sans pauvreté et des organisations alliées dont le FRAPRU ont profité de la clôture des consultations pour en faire un bilan. « La lutte à la pauvreté passe d’abord et avant tout par des mesures nationales fortes. Il faut rehausser le revenu des personnes en situation de pauvreté et assurer des services publics universels de qualité » d’affirmer Micheline Bélisle, militante en situation de pauvreté. C’est le message sans équivoque qu’ont porté les acteurEs impliquéEs dans la lutte à la pauvreté sur le terrain.
La tournée des régions a également permis de constater la diversité des solutions proposées pour faire face aux particularités régionales. De nombreuses régions se sont opposées à l’approche territoriale intégrée mise de l’avant par le gouvernement. En même temps, elles veulent lier étroitement la lutte à la pauvreté et le développement régional. « Les régions veulent agir. Mais elles savent que leurs actions auront bien peu d’effets si, à Québec, le gouvernement n’assume pas les responsabilités que lui confère la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale dans les champs qui lui reviennent » ajoute Robin Couture, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté.
Les revendications du mouvement social québécois relèvent d’une vision large de la lutte à la pauvreté et de l’action gouvernementale requise. « C’est une question de droits humains, déclare François Saillant, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). Le gouvernement du Québec a l’obligation d’assurer des conditions de vie décentes à l’ensemble des citoyenNEs ».