« Nous voulons nous assurer que nos membres gagnent plus de 15$ de l’heure. L’employeur souhaite obtenir un taux de salaire unique pour les assistant.e.s technique. L’acceptation de ce taux unique aurait comme conséquence d’entrainer une baisse de salaire substantielle pour les étudiant.e.s salarié.e.s de deuxième et troisième cycle. On ne peut pas accepter ça, » souligne Hubert Pineault, porte-parole du SÉSUM.
Le SÉSUM revendique que les fonds nécessaires soient investis par l’Université, afin de s’assurer que le nombre d’heures allouées aux auxiliaires d’enseignement soit adéquat pour le maintien de la qualité de l’éducation. Les parties négocient depuis près d’un an et demi. Les dernières rencontres de négociation avec l’employeur se sont déroulées en présence d’un conciliateur. Enfin, le 6 octobre, les membres ont rejeté une entente de principe.
« Les conventions collectives sont échues depuis le 1er mai 2015 et l’Université de Montréal doit revenir négocier sérieusement, » indique M. Pineault.