Alors que les paramédics volent au secours des salles d’urgence des hôpitaux québécois et avec une professionnalisation qui flotte dans l’air depuis la conclusion des travaux du Comité national de transformation des soins préhospitaliers d’urgence (CNTSPU), les paramédics n’ont pas l’intention de voir leurs compétences et leurs nouvelles responsabilités ne pas être rétribuées à leur juste valeur.
« Pour le moment, nous ne sommes tout simplement pas sur la même planète. La différence entre notre position et celle de la partie patronale est tout simplement astronomique » a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.
Les paramédics veulent un contrat de travail négocié. Ils demandent notamment un changement de la structure salariale incluant des augmentations de salaire substantielles pour chacune des années du contrat, des mécanismes pour assurer la prise d’une période de repas pendant leur quart de travail, des améliorations au régime de retraite visant à baisser l’âge de la retraite, une baisse du coût des assurances collectives et l’abolition des horaires de faction.
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