« Les organismes d’action communautaire autonome, qui sont présents dans toutes les régions, sont des acteurs de premier plan pour la relance post-pandémique », déclare Marie-Line Audet, présidente du RQ-ACA.
« En plus de soutenir un écosystème qui rassemble plus de 4 000 organismes, 60 000 travailleuses et travailleurs ainsi que 425 000 bénévoles et militant.e.s, notre mouvement fait preuve d’un engagement exemplaire auprès des personnes en situation de vulnérabilité et travaille activement pour faire advenir une société plus juste, plus verte et plus inclusive », précise Caroline Toupin, coordonnatrice du RQ-ACA.
Le mémoire soumis au ministre s’articule autour de quatre recommandations visant à trouver des solutions durables au problème de sous-financement des organismes communautaires :
– Investir 460 millions $ supplémentaires dans le financement à la mission globale des organismes d’ACA de tous les secteurs, et ce, de manière récurrente et indexer annuellement ces subventions selon la hausse de leurs coûts de fonctionnement.
– Adopter un Plan d’action gouvernemental en action communautaire visant à mieux soutenir les organismes, à mieux reconnaître leurs expertises et leur autonomie et à favoriser une cohérence dans les interventions gouvernementales.
– Consolider et pérenniser les engagements gouvernementaux à long terme, avec l’adoption d’une loi en action communautaire et en action communautaire.
– Dans l’objectif d’améliorer les conditions de vie de la population, d’assurer le respect de leurs droits et de réduire les inégalités socioéconomiques, investir dans les services publics et les programmes sociaux.
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