Par ailleurs, l’ASSÉ pose la manifestation du 2 avril prochain comme un ultimatum : « Si le gouvernement persiste à faire la sourde oreille, nous continuerons d’augmenter la pression pouvant aller jusqu’à une éventuelle grève générale illimitée contre les mesures d’austérité et pour un réinvestissement massif dans tous les services publics et nos programmes sociaux. », soutient Camille Godbout, porte-parole de l’ASSÉ.
Le Congrès a permis aux associations étudiantes membres de l’ASSÉ de préciser les revendications à mettre de l’avant dans le cadre de la lutte actuelle. Le plan d’action de l’ASSÉ s’articulera également autour des revendications suivantes : l’abrogation de la loi 10, contre la privatisation de notre système de santé et l’arrêt de l’ensemble des projets d’exploitation et transport d’hydrocarbures. L’ASSÉ dénonce aussi l’aspect sexiste des mesures d’austérité qui touchent principalement les femmes, notamment parce que celles-ci occupent en grande majorité les emplois du secteur public et exprime sa solidarité avec les travailleuses affectées par les compressions budgétaires.
L’ASSÉ promet plusieurs manifestations et actions dans les prochaines semaines vu la persistance du gouvernement face à sa logique austère, notamment par des mobilisations dans le cadre du budget 2015-2016 afin de revendiquer un véritable partage de la richesse collective. « Pour nous, il s’agit d’une lutte qui se doit d’être faite en solidarité avec tous les groupes touchés par ces mesures régressives. Si le Parti Libéral continue de s’attaquer à la majorité de la population, nous riposterons ensemble », s’exclame Mme Godbout. L’ASSÉ invite les associations étudiantes, acteurs et actrices du milieu de l’éducation à poser des actions en ce sens pour créer une riposte massive aux projets du Parti libéral.