Le Congrès a été le moment de dresser le bilan de la dernière année. Des débats entre les associations membres quant au respect des statuts et règlements de l’organisation ont mené à la suspension provisoire du statut de membre du Syndicat étudiant du cégep de Marie-Victorin et de l’Association étudiante du cégep de Saint-Laurent.
Le Congrès a choisi de faire de la lutte contre l’appauvrissement de la population étudiante son cheval de bataille pour l’an prochain. Avec cette campagne, l’ASSÉ revendique notamment la rémunération complète des stages étudiants, l’abolition de la contribution parentale dans le régime de l’Aide financière aux études et une hausse du salaire minimum à 15$ de l’heure. « Contrairement à l’image véhiculée et les préjugés, étudier n’est pas un luxe ! Si l’éducation est un droit, alors il faut se battre pour l’accessibilité aux études », s’indigne Hind Fazazi, porte-parole de l’ASSÉ.
Les associations membres ont également réitéré l’importance de la mobilisation féministe dans le mouvement étudiant et ont démontré clairement, avec cette campagne, leur volonté de poursuivre la lutte sur cet enjeu. « La précarisation de la population touche particulièrement les femmes et les personnes racisées, et notre campagne va permettre de mettre cette réalité au premier plan », explique Hind Fazazi. En ce sens, le Congrès a aussi créé un nouveau comité antiraciste pour favoriser l’engagement des étudiantes et des étudiants racisé-e-s. Il s’agit d’un pas important pour l’inclusion des personnes racisées au sein du mouvement étudiant, et nous espérons que cela permettra de faire avancer les discours anti-racistes au sein du mouvement étudiant, ainsi que dans la population en général.